Jean François Minaudant Conseil

30 septembre 2006

La Technoparade 2006 martèle le Beat-Progrès !



J'ai quelques jours de retard pour ce compte-rendu, vous m'excuserez bien volontiers, chers lecteurs, mes joyeux drilles progressistes de 4ème de réinsertion me prennent beaucoup de temps.

J'étais, bien sur, il y a maintenant 2 semaines, sur le pavé parisien entre Châtelet et Bastille, avec Françoise Wambui, ma femme (je n'avais jamais appellé ma femme par son prénom jusqu'à présent sur ce forum d'expression humaniste, par pudeur; mais Françoise Wambui me l'a demandé, vous la connaissez désormais). Nous avons été surpris par l'ampleur de la manifestation cette année, les jeunes (anti-CPE) technophiles s'étaient déplacé en nombre, le Président Mitrand (NDLR : le ciel) s'étant montré clément.

C'était formidablement mixte, mélangé, métissé. J'ai été ému par cette foule qui remue son séant de concert, tous ensemble, comme un seul homme finalement (pardon, comme une seule femme, excusez cette expression patriarcale). Il y avait aussi bien les pétassettes Gucci des beaux quartiers de droite et les salopes-boy Dolce & Gabbana, que les progressistes en survêtement Adidas, les post-hippys des campus de sciences sociales, les timides gothiques tout en noir.

Tous ces jeunes étaient décidément très beaux et Françoise Wambui a, je le crainds, un peu craqué sur un jeune (anti-CPE) éphèbe en pantalon-cigarette (qui devrait, ainsi que le slim, être interdit aux filles de plus de 50kg et aux mecs de plus de 60. Enfin, moi, je dis ça, je dis rien).

Ma plus belle satisfaction a été de constater la création, pour ainsi dire en direct, d'un nouveau courant techno : le Beat-Progrès. La techno, c'est assez simple, au fond : 2 boucles, l'une pour le rythme, l'autre pour la mélodie. DJ K-Soc, présent sur un char ce samedi, a eu l'idée lumineuse d'en inclure une troisième : une boucle socialiste. Il a ainsi diffusé pendant son tour des discours édifiants de la Présidente Ségolène, de Léon Blum (il a trouvé ça sur internet, m'a t-il dit), du Che, du Président Mitrand ou encore des incantations bien choisies : "I love techno, I love Ségo!". Ma femme et moi avons grandement apprécié cette idée et l'avons félicité.

Trémoussements sensuels de Progrès,

Jean François Minaudant

PS1 : J'ai vu hier soir chez Guillaume Durand un odieux plateau avec Finkelkraut, fidèle à son fiel réactionnaire et Bruno Mantovani, qui s'est permis de critiquer le très socialiste Benabar, la musique populaire en général et donc par extension la techno et a tenté de promouvoir l'élitisme musical. C'était dégueulasse. Fi !

PS2 : Pour les malchanceux n'ayant eu l'occasion de participer, Françoise Wambui complète cette chronique par quelques vidéos, que je vous livre avec plaisir.




 
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