Jean François Minaudant Conseil

09 mai 2006

L’affaire Clearstream : Tout ce que touche Galouzeau de Villepin se transformerait-il en merde ?



Villepin, la majorité d’entre nous le connaît depuis qu’il est Premier Ministre et surtout pour la tentative infecte d’américanisation Ultralibérale, Dure et Réactionnaire de la société française, qu’il a mené de main de maître à sa perte : je parle bien sur de l’immonde CPE. Mais ce n’était pas le premier fait d’armes de notre brillantissime Galouzeau national. Profitons donc de cette affaire de banque luxembourgeoise pour revenir un peu sur son parcours.

En mars 1995, un scandale est révélé par l’Express : la France aurait livré des missiles à l’Iran, en infraction à l’embargo alors en-cours. Etaient incriminés Jean Charles Marchiani et surtout Charles Pasqua, alors ministre de l’Intérieur et soutien d’Edouard Balladur pour la présidentielle. Très rapidement, il fut établi que les journalistes avaient été abusés et qu’aucune livraison n’avait été effectuée à l’Iran. Cette brillante idée était sortie du cerveau fertile de Galouzeau, alors directeur de cabinet du ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé, visant à nuire à Balladur.

En juillet 1995, des écoutes téléphoniques illégales sont effectuées à l’encontre d’anciens membres du cabinet de François Léotard, ministre de la Défense sous le gouvernement Balladur. Elles sont entérinées par Villepin.

En 1997, secrétaire général de la Présidence de la République, selon ses propres termes gérant « le cerveau du président »-belle réusite, soi-dit en passant-, il a l’idée géniale de la dissolution de l’Assemblée Nationale, qui s’est soldé pour nous la Gauche par l'une de nos grandes victoires.

On sait maintenant qu’il a fait ajouter le nom de Jean Marie Sarkonazi sur une liste de personnalités ayant un compte au sein de la société Clearstream, qui est une chambre de compensation interbancaire luxembourgeoise, dans le but de lui nuire et de réduire ses chances pour la présidentielle de 2007.
Et cette année, la cerise sur le gâteau, le CPE.

Villepin était considéré avant son arrivée à Matignon comme un aristocrate poète ayant une haute idée de la France, ses principaux coups de force étant un discours bien senti au Conseil de Sécurité de l’ONU en 2002, prônant le refus de l’entrée en guerre contre l’Irak et quelques poèmes conchiés à droite à gauche (plus à droite qu’à gauche d’ailleurs).

On découvre, en réalité, un magouilleur, un loser, n’ayant une haute idée que de lui-même, ne connaissant à peu près rien à rien sur les entreprises et sur la société françaises, en un mot un homme de droite. Oui, Villepin est un alchimiste de la merde.

Bouh Villepin, bouh !

Jean François Minaudant




 
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